Pourquoi il est si bon de rester dans notre zone de confort ?
Bien dans nos bottes, bien dans nos souliers d’acier, esclave de nos habitudes, refaire tous les jours le même chemin, éviter les passions révélatrices, garder toujours le même cap… bref, vous l’avez compris, nombreuses sont les façons de parler de cette fameuse zone de confort.
Mais qu’est ce qu’exactement cet endroit où l’on se sent si bien ?
La zone de confort n’est pas très difficile à cerner, mais la plupart de la population en ignore même son existence. Tellement bien installés dedans, peu de monde se pose la question de savoir s’il y a quelque chose en dehors de ce qu’ils vivent au quotidien. En fait, si, ils ont bien une petite idée de ce qu’il pourrait y avoir de l’autre côté, mais ils en sont tellement effrayés, qu’ils n’osent pas y songer, car rien qu’à l’idée d’y penser, ils vivent un sentiment d’extrême insatisfaction. Nous allons détailler cela juste après.
Tout ce dont nous avons l’habitude et que nous faisons avec tellement de facilité, représente la zone de confort. Parce que nous savons le faire sans nous poser de questions, à savoir s’il on fait bien ou mal, elle est la routine quotidienne. Bref cette zone particulière du confort est connue pour être d’une facilité déconcertante mais ô combien loin des plaisirs de la vie et du développement de Soi.
Cette zone de confort, est en fait, si on l’analyse de plus près, une zone bien plus proche de l’inconfort que du confort. Elle est l’endroit unique où l’on peut être amené à se sentir insatisfait de soi. En restant dans cette zone de confort, on s’éloigne des vrais plaisirs de se réaliser, du plaisir de se rencontrer tel que l’on est vraiment, le Soi qui ose, le Soi qui vit et qui surmonte ses peurs. La zone en dehors du confort est synonyme de peurs, de craintes, et d’obstacles à priori insurmontables.
Pour ceux qui en sortent régulièrement de leur zone de confort, ou qui l’agrandissent selon d’où on se place, elle se représente par la routine, le train-train, les habitudes redondantes, dont tout le monde s’en plaint, mais dont seul un très faible pourcentage fait l’effort d’en sortir. On y est si “bien” qu’on ne pense pas à nous aventurer ailleurs… alors que c’est si enrichissant d’en sortir !
Pourquoi avons-nous peur si de nous aventurer à distance de nos habitudes ?
Nos habitudes sont connues, nous vivons avec tous les jours. Et que se passe-t-il pour la personne qui est amenée à devoir faire quelque chose de différent ?
Tiens, prenons l’exemple d’une personne qui personne qui travaille dans un bureau, habituée à répondre au téléphone et à traiter des emails et des courriers à longueur de journée. Elle fait de temps en temps quelques ventes par téléphone, et ses résultats sont assez bons. Sa hiérarchie la remarque alors, et décide de la faire évoluer au rang de “commerciale terrain”, où elle devra se rendre chez les clients et les prospects, aller parler en face à face à de potentiels acheteurs. Cela est un vrai challenge pour elle, et cela lui amène énormément de stress, d’angoisse. Elle va devoir convaincre quelqu’un en étant en sa présence ! Le téléphone impose un confort et une distance entre les deux interlocuteurs, mais là, face à face… elle panique et cette émotion négative pourrait même l’amener à refuser la promotion à laquelle elle avait droit.
Ceci n’est qu’un exemple, mais il existe des millions de situations où on est amené à sortir ou à agrandir notre zone de confort: parler en publique, retourner faire des études, faire un live sur les réseaux sociaux, chanter devant un public, écrire un article… finalement faire quelque chose de nouveau qui pourrait être critiqué par autrui.
Quelle est alors la différence entre sortir sa zone de confort et l’agrandir ?
Sortir de sa zone de confort est le fait de se mettre à l’action dans ces choses dont nous n’avons pas l’habitude. Le résultat de cette action peut alors être différent selon l’état d’esprit de la personne. Soit elle réussit du premier coup et tout va bien (ce qui est bien rare !). Soit elle échoue et elle s’arrêtera net, et tirera la conclusion de ne plus jamais y revenir, pensant que finalement, “ce n’est pas pour moi !”. Ou bien elle échoue, mais se dit que ce n’était qu’un essai et que “je ferai mieux la prochaine fois”et dans quel cas, la répétition de cette action nouvelle, qui deviendra à force plus ou moins un habitude, lui permettra d’agrandir sa zone confort.
Un exemple d’agrandissement de sa zone de confort et avec lequel on finit par vivre de façon très agréable et dont on tire même des bénéfices incomparables est le passage du permis de conduire. Quel inconfort et quelles peurs quand on se met au volant pour la première fois. On a beau avoir tout appris sur la théorie de la conduite, faire les premiers mètres en conduisant soi-même est pour la plupart une vraie occasion de se dépasser. Et à force de répétition, on apprend et on devient un conducteur aguerri.
Dans la pratique du sport, il en va de même. On est prêt et motivé à nous bouger, et on se fait une première séance à fond ! De la même façon, plusieurs cas de figure se présenteront : Cas 1, tout se passe bien car la séance a été bien gérée, et on revient on y prend gout, et on devient peu à peu sportif (ce qui arrive rarement pour diverses raisons dont je vous parle dans l’article “les 6 règles d’un bon démarrage sportif“). Cas 2, lors de cette séance les exercices ont été très durs et l’effort à été ma géré, et l’apprenti sportif se retrouve dégouté à cause des courbatures insoutenables du lendemain, de la fatigue musculaire, des mouvements limités… et elle se dit qu’elle n’y arrivera pas, et elle arrêtera ! Cas 3, la personne est suffisamment motivée et déterminée, et s’est mis un cadre, une discipline pour avoir la force de continuer et recommencer dès le lendemain ou le surlendemain.
Finalement, dans toutes ces situations, soit on parvient à sortir de sa zone de confort et à l’agrandir, soit on échoue, et on tire pitoyablement la conclusion que ce domaine n’est pas pour nous… ce qui est bien dommage.
Alors, faites-vous partie de ces gens qui osent se tenter à s’aventurer en dehors de leurs habitudes et qui baissent les bras une fois l’expérience échouer, ou bien osez-vous, et vous en tirez des leçons positives, ou bien pire, est ce que vous faites partie de ceux qui n’osent pas et qui s’engouffrent dans leur routine non constructive et morose ?
Comment reconnaître si vous faites partie de ceux qui sont très enfoncés dans leur zone de confort ?
Soit vous vous reconnaîtrez dedans, soit vous reconnaîtrez des proches et cela vous fera sourire, et vous pourrez alors leur offrir un vrai cadeau pour leur permettre d’avancer, vous pourrez leur donner le lien de cet article. Ils ne le prendront pas mal quand ils en auront terminé la lecture, ne soyez pas inquiets. Et si vous faites partie de ceux à qui on a transmis cet article, soyez sereins, tout est très positif et constructif dans les agissements de vos amis envers vous, et ces amis, je vous assure, sont de vrais amis.
Voici donc un certain nombres de critères qui touchent les personnes qui n’osent pas agrandir leur zone de confort ou en sortir:
- Ils jalousent ceux qui osent faire des choses nouvelles.
- Ils se plaignent très souvent de leur quotidien même s’il est très confortable.
- Ils regardent toujours les autres en critiquant négativement.
- Ils ont peur de l’inconnu.
- Le négatif leur est plus facile que le positif.
- Ils sont déterminés à rester dans leur quotidien routinier.
- Ils mettent volontairement en sourdine leur imagination et leur créativité.
- Ils sont spectateurs de leur vie.
Sortir de sa zone de confort, c’est devenir acteur de sa vie. Y rester, c’est en être spectateur.
Mais alors que faire pour sortir de ce quotidien routinier et frustrant d’insatisfaction, de peur d’aller voir au-delà ?
Il existe plein de petits exercices qui vous permettront de petit à petit vous sentir plus à même de “grandir”.
Quelques exercices pour évoluer:
- Lisez un livre motivant.
- Rencontrez de nouvelles personnes.
- Découvrez-vous des passions.
- Lorsque d’habitude vous dites “non” et bien dites “oui”.
- Comportez-vous positivement.
- Faites quelque chose de nouveau.
- Réglez quelque chose qui vous dérange depuis longtemps.
- Annulez un abonnement.
- Inscrivez-vous à un cours de cuisine, de sport.
- Agissez !
- et pour commencer, tiens, pourquoi pas laisser un commentaire un peu plus bas, sur ce que vous avez pensé de cet article ? Ce sera déjà un pas de fait, et n’oubliez pas, soyez constructifs !
Et je vous souhaite bonne réflexion pour la suite.
credit : joao jesus, rawpixel, jeshoots, pixabay, nathan cowley
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